L’assuré confie l’argent épargné à un assureur dans le but de créer des intérêts. Il est nécessaire de définir dans le contrat la durée du placement et le montant des primes que le souscripteur devra verser tout au long de cet arrangement. Les intérêts seront imposables en cas de retrait de la somme.
L’assureur est lui soumis à deux obligations selon les termes du contrat. Il peut s’engager à reverser le montant épargné sous forme de capital ou de rente à l’assuré en personne sur simple demande. C’est ce qui s’appelle l’assurance en cas de vie : elle survient lorsque la personne est en incapacité de travailler à cause d’un accident, ou tout simplement à la fin du contrat.
Il existe aussi ce que l’on appelle l’assurance en cas de décès : l’assureur doit verser l’argent placé sur ce contrat aux bénéficiaires désignés par l’assuré après son décès. Le montant peut être divisé entre les bénéficiaires en part égales, ou non, selon les termes du contrat d’assurance-vie.
La souscription d’une assurance-vie peut être un excellent moyen de se constituer un capital financier important. En effet, cela permet de placer son argent à moyen ou long terme de manière sûre, car le contrat préserve les fonds versés et garantit au souscripteur des intérêts. En fonction du montant investi et du profil de risque, le capital récupéré à la fin du contrat peut être très important.
Cela peut aussi être considéré comme un apport financier supplémentaire au moment de la retraite. L’assureur peut proposer deux solutions dans ce cas là. La première consiste à verser le capital sous forme de rente viagère : l’assuré se voit donc verser une rente jusqu’à la fin de sa vie. Le montant et les échéances de ces versements sont définis à l’avance dans le contrat.
Il est également possible d’effectuer des rachats partiels programmés, qui sont intéressants d’un point de vue fiscal, en se rapprochant de son assureur pour en décider les termes.
L’avantage le plus répandu de l’assurance-vie est de préparer sa succession de manière plus aisée. Lors du décès de l’assuré, les personnes désignées commes bénéficiaires disposent des sommes placées sur le contrat. Lorsque l’assuré a souscrit à cette assurance avant sa 70e année, le coût fiscal de l’opération est amoindri. Il est possible de désigner comme bénéficiaire son conjoint, ses enfants ou toute autre personne librement, sans obligation de donner le même pourcentage de la somme d’argent à toutes les parties.
Une certaine liberté est laissée au souscripteur sur le montant et la périodicité des versements qu’il souhaite faire pour approvisionner son contrat d’assurance-vie (mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle). Cependant, un capital de départ sera exigé par l’assureur.
En résumé, l’assurance-vie représente une excellente opportunité de placer son épargne en toute sécurité, tout en se protégeant soi-même et ses proches en cas d’événement. N’hésitez pas à vous rapprocher d’un conseiller afin d’obtenir une aide personnalisée.